« Wooki-Wooki » au pays des sakuras,
- Jcw France
- 27 avr.
- 8 min de lecture
Six mois après le fan meeting de Noël à Tokyo, je mesure, en atterrissant à Osaka, la chance immense que j’ai de pouvoir me rendre aux concerts que Ji Chang Wook donnera dans cette ville du Kansai pour le Wooki-Wooki tour 2025.
Je fouille dans les poches de mon jean, dans mon sac à main, dans mes bagages, personne… pourtant, j’aurais tant voulu vous emmener avec moi, vous cacher dans ma valise, dans mes sacs, dans mes poches. J’aurais voulu pouvoir partager avec vous son amour du public, son amour pour son public, car oui, Ji Chang Wook nous aime, oui, Ji Chang Wook aime ses fans et Ji Chang Wook a besoin de nous, il nous le montre et nous le dit.

Il a besoin de ses fans, de notre fidélité, de notre reconnaissance, de notre soutien indéfectible. C’est son oxygène, son carburant, ce qui le pousse à toujours faire mieux, à tenter l’impossible, à se fixer des défis courageux, à aller toujours plus loin. C’est ce que j’ai compris et ce que je retiendrai de ce périple à Osaka : Ji Chang Wook ose pour nous et Ji Chang Wook réussit avec brio pour nous !
Le premier concert se tient le vendredi 18 avril à 19 heures au Festival Hall d’Osaka, les portes de la salle ouvrent à 18 heures mais dès 14 heures, quatre fans françaises Isabelle, Martine, Rachel et moi, déambulent dans le hall.

Vite, nous sommes pressées de voir la présentation de ballons du Fan Club JCW France. Elle est magnifique ! un immense cœur rouge surplombe des ballons bleus blancs rouges, le message est bien apparent, des fleurs blanches et rouges subliment le tout.
Cette présentation est féérique. Pour sûr, Wooki sera informé de notre soutien continu et je suis persuadée qu’il sera touché par les encouragements du Fan Club français au travers de ce magnifique bouquet de ballons et du touchant message qui l’accompagne. De longues minutes de queue pour faire quelques achats de goodies, certains articles sont déjà en rupture de stock.
Le public est très hétéroclite, quelques Messieurs tout de même et 99,9 % de femmes de tout âge, beaucoup de jeunes femmes et certaines d’âge plus mûr, mais toutes arborent des regards petillants et de larges sourires.

Nous prenons quelques photos entre filles du Fan Club France quand tout à coup, je vois un appel de Ji Chang Wook sur mon téléphone ! Moins surprise que la première fois, je comprends qu’il s’agit d’un live sur Hi&. Quel plaisir et quelle attention il nous offre, un live à moins d’une heure de son entrée sur scène, ce grand Monsieur nous étonnera toujours.
Il dîne avec son staff façon « youtuber mukbang » comme il dit, se sert copieusement, nous décrit ce qu’il mange, et nous explique qu’il est important de bien se nourrir avant un show. Il nous recommande de faire nous aussi un « repas délicieux » comme ils aiment à dire dans les K Drama. Mais là Monsieur Chang Wook, si vous me permettez, nous n’avons pas envie de dîner, nous voulons vous voir et vous écouter chanter de votre plus belle voix.
Enfin les portes de la salle ouvrent et nous regagnons nos sièges. Le rideau de la scène est illuminé de sakura mauves roses et blancs et rien que cet accueil pictural est déjà en lui magnifique.

Tout le monde s’installe et à 19H00 précises, les premières notes retentissent, la ponctualité de notre artiste est une marque de respect. Je ne connais pas tout le répertoire qui se jouera ce soir là, mais je reconnais cette première chanson. Je l’adore et la chante à tue-tête dans ma voiture les jours de bouchon parisiens, il s’agit de « Spring is you », on est dans le thème !

Nous ne voyons pas Ji Chang Wook sur la scène, nous n’entendons que sa voix alors que son visage est projeté en gros plan sur les écrans géants, mais où est-il ?
Nous jouons alors à « chercher Wooki » et tout le monde se retourne et le cherche dans la salle...
Soudain, un rideau central se lève doucement laissant apparaitre lentement sa silhouette. Ses jambes, puis son torse et enfin Ji Chang Wook est là devant nous (c’est dingue je suis encore submergée d’émotions aujourd’hui, au moment où j’écris ces lignes et les larmes me montent aux yeux en revivant la scène).
Il apparait devant nous, magnifique, majestueux dans son jean baggy troué et ses Timberland. Il porte des lunettes de soleil, qui lui donnent une allure si sexy. Un t-shirt et cardigan verts juicy plus un sweat à capuche gris beige ouvert, peaufinent ce look hip hop so cool.
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D’ailleurs à plusieurs reprises durant le concert il nous demandera : « est-ce que c’est cool ? » Ce à quoi nous répondrons par de longs « Nééééééééé » aux décibels suraiguës!
Oui Monsieur Ji Chang Wook, vous êtes cool et tellement plus que ça…
Il est, comme à son habitude, beau à croquer, très frais, joyeux et serein, parfois coquin et rigolo, parfois grave et profond en fonction de ses interprétations. Il se fait plaisir et nous partage son cœur, sa joie, ses émotions, sa voix. Nous sommes tous en communion et nous sentons à quel point il est heureux d’être là et de chanter pour nous.
« Konnichiwa, watashi wa Ji Chang Wook desu », Bonjour je suis Ji Chang Wook !
Des milliers de voix lui crient notre bonheur d’être là avec lui puis il enchaîne sur « you were there ».
Sa voix est posée, juste, ni trop poussée ni trop basse, il se délecte, il savoure et nous, nous fondons ! S’enchaînent ensuite des titres que je ne connais pas, tout aussi délicieux les uns que les autres.
Parfois, entre deux titres, Monsieur Wooki s’adresse à nous. Comme je le disais, il est tantôt coquin, faisant des blagues que je ne comprends pas mais qui font éclater de rire le public japonais, tantôt sérieux mais toujours joyeux et bienveillant.
Ne parlant ni coréen, ni japonais je me contente de boire ses paroles, de scruter chacune de ses mimiques, ses jolies mains, ses regards, sa bouche, son sourire… Soudain, aux détours d’une phrase, il me semble entendre le mot « France », non je rêve, impossible !!!...

Tel un medium, je me concentre sur la traduction japonaise, et je reconnais les mots « drama », « scandal » et « France » ! Après enquête auprès de mes voisines qui par chance parlent anglais, elles m’expliquent brièvement qu’il présente ses futurs projets. Pas de doute « scandal » est inspiré du roman français de Pierre Choderlos de Laclos : « Les liaisons dangereuses » paru en 1782. Il parle donc de la France, de notre pays, et ce sur les deux concerts auxquels j’assisterai. Espérons que cette expérience avec ce chef d’œuvre épistolaire de littérature française classique, lui donne l’envie de venir visiter notre pays !
Je me plais à l’imaginer… quand je constate qu’il y a du mouvement sur la scène. Le batteur s’est installé sur le devant avec un petit instrument de percussion et notre prince vient s’assoir près de lui. Les lumières se tamisent et l’ambiance devient plus intime. Chang Wook va nous offrir un set en acoustique, pour un moment plus personnel, plus proche de nous et cosy.

Le premier titre est une balade rythmée. Il assure notre Wooki, car l’acoustique ne permet aucune « cachette » vocale et sans instrument amplifié, il faut une technique vocale solide pour une justesse de voix irréprochable.
Défi remporté haut la main, sa voix est belle, cristalline, fluide et chaude. J’éprouve un profond respect pour ce grand artiste, qui encore une fois ose, et réussit brillamment !
Puis vient LE moment, LA chanson, je ne sais si ma plume sera à la hauteur de la beauté de cette parenthèse, et je vous prie de m’en excuser, mais sachez que nous entrons dans une dimension de volupté ultime…
Quelques accords de guitare, puis sa voix, grave, touchante, émouvante. Sur les écrans, flottent des images sombres, noires et grises, de pluie et de grésil. Seule petite lumière dans cette obscurité, sa voix si douce d’émotion, comme une petite lueur d’espoir.
« Boku ga Shinou to Omotta no wa » chanson de Hiromu Akita (Amazarashi) reprise par notre prince, m’arrache des larmes, pourtant je n’en connais pas encore les paroles. Wooki fait une véritable prouesse tant le phrasé est complexe. Des cascades de notes, des aigues, des graves, il maîtrise cette chanson difficile, à la perfection. Il est poignant, époustouflant d’émotions et de communion, il nous offre son cœur à travers cette chanson, il se met à nu, se dévoile nous donne de lui…

Après des recherches sur le net, je découvre l’interprétation originale de cette chanson et ses paroles bouleversantes, le titre en lui-même est éloquent : « Les raisons pour lesquelles j’ai voulu mourir » Une chanson sur la résilience du désespoir, magnifique et poignante, surtout interprétée à merveille avec beaucoup de sincérité par notre prince.
Depuis mon retour en France, elle tourne en boucle et me renverse toujours autant. J’espère de tout cœur qu’un CD sortira, qu’il puisse ouvrir au monde ce joyeau que Chang Wook nous a offert …
Les musiciens reprennent leur place et nous, nous reprenons nos esprits après cette parenthèse voluptueuse et magique qui a émue toute la salle.
Le spectacle n’est pas terminé. Mes petites notions de japonais me font comprendre : « ii ka sakebe ? », « allez, on crie ? ». Ji Chang Wook est plein d’enthousiasme il nous demande à plusieurs reprises si on veut crier ! « Néééééééé », il enchaine alors sur « stary night driver ». La salle est debout, chante danse et frappe dans les mains ! Un ambianceur incroyable notre Wooki !
Il profite de cette chanson pour présenter ses musiciens, on sent beaucoup de respect et de communion entre eux, de la taquinerie et des rigolades aussi !
C’est encore une fois, magique ! Il s’amuse, il échange avec le public, fait le clown, on se sent entre copains.
Je vous assure que même sans comprendre les échanges, Wooki est tellement présent avec nous, fédérateur, heureux, généreux et taquin que l’on fait partie intégrale de la fête et je ris aux éclats à ses boutades !
Et la fête est loin d’être terminée car le final sera un véritable feu d’artifice.
« Healer » nous met des frissons pour nous préparer à … « Saranghae jiman » !
Oui, il nous offre ce cadeau en plus des pépites précédentes.
- « Et voilà Monsieur Wooki, je pleure à nouveau, merci pour ce cadeau, je suis heureuse d’avoir pu l’entendre en version live dans une interprétation parfaite de votre belle voix. Merci !»
Malheureusement le temps passe comme l’éclair. Si je vous dis : « DATTA NE » vous pensez … Wind of spring, bien sûr !
Ce sera la chanson du final, dans une explosion de chant de danse de joie de bonheur, de saluts ,de sourires, de partages.
Puis le rideau s’est baissé, les lumières se sont éteintes, mais l’émotion, elle, reste bien vivante. Ce concert à Osaka, c’était plus qu’un spectacle : c’était un moment suspendu, un instant de grâce partagé avec lui, avec nous. Il nous a permis de ressentir à quel point son amour pour nous est réel, palpable, bouleversant. Ji Chang-wook ne fait pas juste un show. Il donne, il ose, il se dépasse, il communie. Et nous, on repart le cœur gonflé d’amour et d’admiration, avec des étoiles plein les yeux et des chansons plein la tête.
J’espère que ce petit bout de récit vous aura permis de voyager un peu avec moi.
Alors…
ありがとう Ji Chang Wook. Merci pour tout.
On se retrouve très vite, je l’espère, quelque part entre Séoul, Paris et les étoiles.
Comme tu as bien retranscrit ces concerts, je les ai revécu en te lisant.
Merci
Quel joli récit. Nous vivons avec vous ce voyage. Merci pour ce partage .
Ji Chang Wook nous semble si proche et nous l’aimons comme vous nous le décrivez. Cet homme est un magicien.
merci pour ce beau témoignage, on ressent très bien en lisant tes émotions et ce que tu as pu ressentir , lorsque tu l'as vu sur scène.
Merci encore 🥰
Merci pour ce magnifique récit !
Merci pour ce très beau récit, ça nous donne l'impression de vivre ces moments suspendus dans le temps avec vous. Un réel plaisir.